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Le vent du sud souffle avec une « rude âpreté » depuis plusieurs jours, ajoutant à son imprévisibilité, le danger de voir un petit feu devenir incendie. C’est exactement ce qui s’est passé ce dimanche 2 février 1885 dans la commune souletine d’Aussurucq.

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Photographies anciennes du Pays basque, docteur Delanghe, Ville de Bayonne Bilketa

En jouant avec des allumettes, deux enfants, auraient mis le feu à une meule de paille. Ce feu prît rapidement de telles proportions qu’il se propagea à une maison située à proximité. Les toits en chaume des habitations contribuèrent à l’étendue du sinistre lequel atteignit et détruisit six maisons en l’espace de quatre heures, malgré l’acharnement des habitants d’Aussurucq aidé ce ceux venus des villages voisins.
Le curé Mendiboure fût lui aussi touché : le feu menaçant le presbytère, il avait fait transporter tout son ameublement dans une grange située non loin. Las, le feu, changeant brutalement de direction grâce à un vent soutenu, atteignit cette grange, qu’il dévastât complètement. Il estime la perte à la somme de 4000 francs.

Beaucoup plus grave, un homme monté sur un toit, pensant bravement combattre le feu avec plus d’efficacité, fit une terrible chute, se fracturant le crâne, un bras et une jambe.


Sources

  • Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, Justice, 4 U 19/65
  • Mémorial des Pyrénées, 7 février 1885, Gallica Bibliothèque Pireneas